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Porte I : Départ
Une jeune fille assise sur un banc lisait distraitement une revue quelconque. Le vent soufflait légèrement et les rayons du soleil éclaircissaient le parc, celui-ci protégé par le dôme. Le regard de cette fille vagabondait quelques fois, sans son bon vouloir, vers les primaires qui faisaient depuis quelque temps cours dans l'herbe. Elle se rappela alors avec nostalgie ces moments de bonheur passés avec tout ses amis, un sourire vaguement amusé aux lèvres.
« Je peux m'asseoir à côté de toi, Mlle Haruno ? », demanda ironiquement, une inconnue.
La dite Haruno se retourna et sourit à sa camarade de classe. Sasame Fuma était de ces personnes qui aimaient écouter les autres. Et elle était la seule à connaître son terrible secret .... Sakura remarqua avec une pointe de jalousie, que les cheveux de son amie avait été lissés. Sa chevelure rousse était parsemée de mèches caramel, et sa frange droite faisait ressortir ses pupilles caramel. Elle remarqua également le sourire angélique de la rousse et décida ainsi de lui laisser une place à ses côtés.
« Bien sûr que oui, Sasame ! Viens t'asseoir ! S'exclama la jeune fille.
- Cool ! Hey tu sais quoi Sakura ? A ce qu'il paraît, Tsutsumu de l'année 15 est un Android ! Déclara la jeune fille, excitée comme une puce. Oh ! En plus, l'article de ton magazine en parle ... quelle coïncidence ! »
Elle prit avec soin la revue et scruta avec attention l'article en question. Le sujet avait été traité sur deux pages. Des personnes aux sourires éclatants pointaient du doigt le lecteur et un slogan en caractère gras disait ceci :
« Les Androids ... Venez les adopter ! Venez les transformer !
Une personne de votre famille ? Une meilleure amie ? Ou bien un petit ami ?
A vous de choisir ... A vous de décider ! »
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Les Androids... Machines qui retenaient l'attention de tous. Comment ne pas en faire autrement ? Ici, dans l'Académie, les sujets allaient de bon train. Tout le monde voulaient savoir qui en faisait partie ! Humain ou Android ? Android ou Humain ? Telle était la question ...
Sakura trouvait cette histoire peu intéressante. Elle n'était pas une Android et ses amies non plus. Son regard se porta à nouveau sur les enfants, qui préparaient des bouquets de fleurs. Sasame continua à parler, sans faire attention à la rose. Aujourd'hui, elle ne se confiera pas ... trop excitée comme elle l'était, Sasame serait capable, sans le faire exprès, de répéter ses secrets à d'autres. Sakura soupira et écouta d'une oreille distraite les petits potins de l'Académie.
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« Allumez vos ordinateurs et prenez la leçon A-55. Aujourd'hui, nous étudierons encore une fois la destruction de Tokyo et la naissance de Konoha » scanda d'une voix lasse, le jeune professeur, qui semblait s'ennuyer profondément.
Dans la salle de classe se trouvaient les élèves les plus prometteurs de l'Académie : Les PI. Ils tapaient sur leurs claviers avec une telle frénésie que l'on se demanderait pourquoi ils mettaient tant d'acharnement à avoir leurs cours ! C'était simple, ils aimaient la réussite, être supérieurs, être parfaits. Les lumières étaient éteintes, et seule la faible lumière de l'écran des ordinateurs éclairait leurs visages parfaits.
Une élève se retourna vers sa camarade de classe et rougit. Elle murmura le prénom de son amie, essayant de la réveiller. Elle n'eut comme réponse qu'un simple grognement. Elle regarda autour d'elle, cherchant de l'aide mais personne ne semblait, ou plutôt ne voulait aider la belle endormie. La jeune fille à la chevelure bleutée regarda tristement son amie, et essaya une dernière fois de la réveiller sans se faire remarquer.
Peine perdue. Le jeune professeur répondant au nom d'Hayate se leva et se dirigea vers les deux protagonistes. La jeune fille leva les yeux pour rencontrer ceux de son professeur. Son visage était très pâle et ses yeux cernés de poches bleus. Ses cheveux châtains semblaient ne s'être jamais retrouvés dans une douche. Cet homme avait l'air malade. Il toussait sans arrêt et dérangeait en même temps les PI.
« Mlle Hyuuga je vous prierais de laisser tranquille Mlle Haruno. À cause de cette jeune fille, vous ne suivez pas le cours ! Déclara le professeur, agacé.
- Mais... je...
- Non ! Je ne tolérerai pas ce genre de comportement ! Retournez à votre cours et Mlle Haruno, je vous prierais de vous levez ! Cria-t-il. »
La jeune Haruno se leva brusquement sous les ricanements des élèves. Elle jeta un regard peu amène à ces derniers qui se turent aussitôt. Elle se recoiffa, regarda son enseignant et attendit sa sanction.
« Jeune fille ! Je ne tolérerais pas se genre de comportement ! Répéta Hayate,
- Changez de disque sensei ! De toute façon, je ne vois pas pourquoi je devrais écouter ce cours alors qu'on l'a déjà vu une bonne dizaine de fois !
- Ah oui ! Vous voulez jouer à cela ! Et bien dites-moi les raisons de la destruction de Tokyo ! S'exclama le « sensei », souriant mesquinement.
- A cause de la trop forte concentration de pollution ! Répondit la jeune fille.
- Et ... qui a détruit la ville ? Demanda Hayate, perdant peu à peu son sourire.
- Minato Namikaze.
- Et pourquoi est-ce lui qui s'est chargé de cette tâche et qu'a-t-il demandé par la suite ? Questionna-t-il.
- Il s'est chargé de cette tâche car il était le président actuel du pays et c'était celui qui pensait le plus à l'intérêt des habitants japonais ! Ensuite, il a décidé de créer Konoha pour qu'ils puissent vivre dans un pays sans pollution donc, sans danger, répondit-elle en souriant.
- Bi.. Bien.... Retournez à vos cours maintenant ! S'exclama le jeune Hayate, peu sûr de lui. »
Sakura rigola silencieusement. Elle n'était pas la meilleure élève de l'Académie pour rien. Elle aimait ces petits moments de gloire : énerver les professeurs, puis, leurs montrer qu'elle était supérieur, parfaite et douée. Par contre, jouer à ses jeux avaient de nombreux désavantages. En effet, certains élèves ne l'appréciaient guère. Elle se faisait traiter de tous les noms, mais jamais en face... toujours par derrière. Cela ne lui plaisait pas mais elle faisait avec.
Elle repoussa une longue mèche qui obstruait sa vue et passa sa main dans ses cheveux à la coupe garçonne. Elle repensa au jour où elle avait du couper ses magnifiques cheveux « Satanée Ten' » pensa-t-elle en souriant légèrement. Un simple pari qu'elle avait perdu lui avait valu le surnom de Gamble ( Ndlr : jouer, parier ). En faite, en y pensant ... elle perdait tout le temps ! Les paris, les jeux et tout divertissements était un prétexte pour ses amis de lui montrer qu'elle n'était pas si parfaite que ça !
La suite du cours passa lentement, la jeune fille à la chevelure rosée avait à peine écouté le professeur. A la sonnerie, Hinata et Sakura sortirent en essayant de ne pas bousculer les autres élèves et rejoignirent leur bande. Ils les attendaient dans leur salle commune. A peine rentrée, une jeune fille vint rejoindre la rose et la prit par les épaules ;
« Alors Sakuku... Comment vas-tu en cette belle journée ? As-tu bien dormi petite princesse ? Demanda narquoisement la brunette.
- Ca va très bien ... Tenshi ! J'ai très bien dormi ... comme un petit loir. Et toi mon petit prince ? Répondit la rosette, sur le même ton. »
Le dit prince haussa un sourcil. Elle pencha la tête sur le côté et posa son index sur ses fines lèvres ... pensant à quelque chose. Sakura examina sa tenue. Elle portait le pantalon réservé aux garçons et une chemise légèrement entrouverte. Son surnom de prince lui allait comme un gant. La jeune Ten Ten adorait jouer les garçons, c'était « un passe-temps » selon elle !
« Quand même Sakuku, les gens sont vraiment bizarres à nous trouver des surnoms. Même si je dois te l'avouer, je suis flattée d'être considérée comme un Prince, expliqua-t-elle.
Sakura rit de bon cœur et prit par le bras la jeune fille. Les deux jeunes adolescentes étaient le sujet favorit de tout élèves de la PI. En effet, la brune était connue pour être bisexuelle. Cela la rendait encore plus mystérieuse, car d'après la rumeur ... elle sortirait avec Sakura. Cette dernière, regardait les gens mystérieusement lorsqu'ils l'interrogeaient à ce sujet...
« Tu as raison My Lord. Mais que c'est amusant tu ne trouves pas ? Les élèves croient que toi et moi on batifolent comme des jeunes filles en fleurs ... chose que nous sommes bien entendu. Affirma la rose, prenant un air songeur.
-Dites les filles. C'est pas que je n'aiment pas écouter vos discussions fort intéressantes mais nous devons aller en cours ! »
Les filles se retournèrent, et elles tirèrent dans un geste puérile leurs langues. Elles se regardèrent en souriant et prirent leurs affaires. Le garçon qui les avaient interrompues secoua la tête. Il recoiffa sa frange, remonta le col de sa chemise, inspecta son pantalon et s'émerveilla devant la beauté de ses ongles fraîchement manucurés. Il entendit un ricanement derrière son dos puis regarda la brune de haut et sourit narquoisement. Il sortit de son sac un parfum de luxe et s'en aspergea. Aussitôt la brune s'en empara pour s'en asperger aussi.
« Tenshi ! Rend moi mon parfum ! S'exclama furieusement le jeune homme.
- Kiba ... Kiba ... Kiba ... Que tu es narcissique ! C'en est affligeant ! S'exclama Sakura.
- Eh
! La princesse viendrait-elle secourir son prince ? Comme c'est mignon ! Roucoula le jeune homme, il se tourna vers la brune et continua sur sa lancée ; Allez rends-le moi ! Je vais pas en avoir avant la fin du mois !
- Radin ! Tiens prends-le ton parfum ! Cria Ten Ten en balançant l'objet. Puis, elle partit sans demander son reste.
- Imbécile ! cria Sakura.
Puis tout le monde partit, laissant Kiba seul. Celui-ci soupira bruyamment, se plaça devant le miroir de style baroque. Il se recoiffa et sourit à son reflet.
« Kiba ... t'es un Dieu mec ! »
Il passa sa main dans ses cheveux, prit Akamaru son chiot blanc pour le remettre à terre et regarda une dernière fois la salle. C'était une pièce lumineuse et harmonieuse. Les murs étaient peints en orange et des canapés blancs étaient placés dans diverses endroits. Des cousins oranges étaient posés dessus. De grandes baies vitrées se trouvaient en face de lui. Il y avait un balcon à l'extérieur, le parc était resplendissant et le dôme qui recouvrait l'Académie apparaissait sous les rayons du soleil.
Le son de l'énorme cloche se répandit dans un bruit sourd à travers tout le bâtiment. Il sortit de sa contemplation et se décida à aller en cours. Les jeunes filles se retournèrent à son passage et lui souhaitèrent une bonne journée, il y répondit par un sourire irrésistible et continua son chemin.