Titre:You are my love, you are my life/My love,my life. Auteur: Minata donc moi Personnage: Une femme. Crédits:Elle est à celui qui lit la fic car la personne est libre d'imaginer qui elle veut. Note de l'Auteur : A vrai dire, dans ma tête, je n'imaginais pas la femme. Je ne voyais pas son visage. Que ses souvenirs et...chutt xD. Mini Résumé: "Non, je ne regrette rien."
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''Non, je ne regrette rien." En plein cœur de cette pièce à quatre murs, tous plus blancs les uns que les autres. Les deux mains agrippées aux bras en métal du lit qui supportait mon poids. La sueur recouvrant totalement mon front, les yeux fermés, j'hurlais pour essayer de diminuer la douleur. Deux infirmières à mon chevet me soutenaient avec leur voie douce mais paniqué à la fois. Ce n'était pas elles qui allaient m'aider, au contraire, leur encouragements me frustraient encore plus. Je ne souffrais pas que de douleur physique. Certes, elle jouait un rôle massif dans ces cries, ces larmes mais le saignement de mon cœur était la cause maire. J'avais le cœur blessé. Un cœur poignardé puis déchiqueté en de milliard de petit morceaux. Qu'allais-je faire maintenant avec ce cœur handicapé ? Continuer à me détruire en pensant encore à lui ? Continuer à croire qu'un jour il reviendrait vers moi ?
A cette époque, si l'on me l'avait demandé j'aurais répondu que la femme la plus heureuse c'était moi...mais où en suis-je aujourd'hui ? Je ne me souviens même plus du parfum de la joie, de l'amour, de la vie. Je pensais que j'étais la seule à occuper la place dans son cœur...mais en faite, je n'étais qu'une de plus parmi les autres à prendre place dans son lit. Il avait choisis une méthode si cruelle pour m'annoncer la fin. Surement aurais-je moins soufferte aujourd'hui si je ne les avais pas surpris en plein échange de baisé sensuel. La première nuit de neige fut la dernière de notre histoire. C'est cette nuit là qu'entre nous tout était terminé. Cet amour partit en fumé. Mes rêves, mes projets, tout réduit en cendre. Tout ce dont en quoi je croyais, je le voyais partir vers une autre direction. Tout ça pourquoi ? Par ce qu'ELLE était enceinte, que c'était ELLE la femme de sa vie. Ce soir là, personne ne pouvait s'occuper de tous ces litres de larmes qui inondaient mes joues à part lui mais...il s'en foutait... Je me contentais donc de le regarder la tête haute s'éloigner de moi, ce qui me blessait encore plus. Telle une lumière qui dans l'obscurité s'éteint, il sortait de ma vie à chaque pas qui l'éloignait de moi. Quand je repensais à cette scène où de dos à moi, il s'avançait vers elle, j'avais une telle douleur en moi que je n'arrivais plus à me contrôler. Le seul moyen de diminuer cette souffrance quand elle revenait était de pleurer et de crier de toutes mes forces. C'est ainsi, que mon âme malade s'apaisait un peu. Les gens avaient tendance à me prendre pour une folle car mes crises pouvaient venir à tout moment, parfois dans la rue, dans le bus, les taxis,dans le bain...partout et n'importe quand. Des cries, des pleures m'empêchait de continuer à me torturer en repensant à ça. Pendant un instant, je voulais hurler ma douleur et m'étouffer entre mes sanglots. Pendant cet instant, j'avais espéré que ton premier souffle soit mon dernier. Je ne voulais qu'une seule chose, je n'avais qu'un seul souhait, un seul but, un seul désir, c'était de mourir. C'était la seule sortie possible pour me sauver de cet Océan de souffrance dans lequel je me noyais. Mais à ce moment, je ne mesurais pas les dégâts de cette seule envie. Je ne me rendu compte de mon égoïsme que quand je t'eus, toi petit être, entre mes bras. Mon enfant...notre enfant. Quelque qui ne méritait pas de vivre dans la souffrance à laquelle, moi sa mère, aurait échappé. Je n'étais plus seule maintenant, on était deux. Deux à affronter cette peine, deux à se battre pour avoir un bonheur que l'on mérite...que toi tu mérites. Je devais vivre, je le voulais pour toi. Pour te donner tout cet amour duquel je voulais te priver. Entre mes bras, j'avais le fruit de cet amour éphémère duquel je devais me libérer. J'aurais tant voulu l'avoir près de moi à cet instant, que les premières personnes que tu vois soit tes parents réunit, qu'ils aient le sourire aux lèvres et des larmes de joies inondant leurs sourcils. Mais encore une fois, ce n'était qu'un souhait, un simple désir. Et pourtant, je continuais d'espérer de voir ton père traverser cette porte. A la vue du regard de mon enfant, je ne pu m'empêcher de sourire. Les larmes qui s'étaient décidés à sortir, furent enfin surface.
« -Mon enfant, ton papa n'est pas là par ce qu'il... »
Un sourire si éclatant, si pur et si merveilleux me prenait toute la force de te parler de cet homme indigne qui te servait de père. Tu étais ma seule raison de vivre. Un petit humain qui réclamait de part son regard tout mon amour. «...mais sache que moi je suis là, et je le serais toujours. Je t'aimerais plus que qui conque. Je serais toujours là pour te soutenir. Je ferais tout pour te rendre heureux...mon fils »
Autre note de l'auteur: Pour ceux qui n'ont pas saisi le mini résumé quand elle dit "Non, je ne regrette rien": Elle veut dire qu'elle ne regrette pas d'avoir gardé l'enfant et ne regrette pas d'avoir été avec lui.(L'homme.)
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